Décors

L’art de décorer témoigne de l’excellence des hommes de métiers. Avignon en connaît des expressions populaires ou élaborées, indissociables de son identité, écrites sur ses façades ou dans ses bâtiments. Ce patrimoine fragile oblige à une attention particulière.

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Si les arts de bâtir constituent le gros œuvre du patrimoine, l’art du décor représente la touche finale et un souci de raffinement. On le trouve sur tout type de bâti, en frise peinte, sous la forme de cadrans solaires, d’enseignes, y compris sur les édifices modestes.

Les peintures en trompe l’œil sur les façades, les faux appareils de pierre, parfois savamment représentés avec imitation de matière, ombres et bossages, moulures et fausses baies appartiennent à la famille du décor.

Au double titre de leur caractère savoureux, par la facture souvent naïve, et de leur rôlr de mise en scène de l’architecture ces travaux sont à conserver.

Ils nous donnent en outre une illustration qu’un simple homme de métier avait, il y a peu, l’ambition et la compétence de produire des ouvrages hautement qualifiés destinés à hisser la construction courante au rang d’architecture savante.

L’assistance technique de l’Ecole d’Avignon est fréquemment mobilisée pour entretenir, compléter ou reproduire ces ouvrages.

Son expertise s’exerce également sur les décors intérieurs : halls d’escaliers, salles d’apparat des mairies qui utilisent notamment le vocabulaire des faux marbres, des stucs, des ornements peints.

Les formes possibles de l’intervention de l’Ecole d’Avignon sont la mise au point des maquettes et échantillons, l’aide à l’entreprise, le montage de chantier école.

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